Affiche des Trans Musicales 2024

10 groupes à découvrir aux Trans Musicales 2024

Les Rencontres Trans Musicales, Acte 46. Du 4 au 8 décembre, c’est reparti pour une moisson de découvertes avec la 46ème édition des Trans, et ses 80 artistes et groupes venus de 40 pays différents qui vont succéder sur les différentes scènes du festival. Certains de ces groupes y feront leurs premiers pas sur une scène européenne, tandis que d’autres saisiront l’occasion de s’imposer durablement dans le paysage musical hexagonal. Fidèle à son esprit de dénicheur de talents, le festival breton continue de proposer une programmation éclectique, concoctée avec brio par Jean-Louis Brossard. Voici notre sélection de 10 groupes à ne pas manquer.

Quelques jours avant son live à 360° à la Gaîté Lyrique à Paris (le 11 décembre), la Toulousaine Cécile Léogé viendra présenter sur la scène des Trans son nouvel album Musicalism, qui aborde le thème de la synesthésie, un phénomène neurologique qui l’affecte et lui permet d’associer des couleurs à la musique. Un live qui saura sans aucun doute combler les âmes sensibles et les amateurs de machines, et viendra sceller une année charnière bien remplie, tout en laissant augurer un bel horizon pour 2025.

Fcukers mixe house 90’s, trip hop groovy et une énergie disco-punk avec un son si anglais qu’on oublierait presque qu’ils sont américains. Le trio new-yorkais, mené par la magnétique Shanny Wise (ex-The Shacks), siphonne l’âme des clubs des 90’s avec un sens imparable du groove. Adoubés par le faiseur de hype Hedi Slimane, on ira voir si le duo, présenté comme un phénomène, justifie le buzz qui l’entoure.

Gros coup de cœur pour ce quintet post-punk anglais qui nous colle en très peu de notes une furieuse et irrésistible envie de danser. Leur musique, teintée de disco-punk et de clins d’œil aux hymnes pop des années 2000, s’offre quelques échappées sur les territoires sonores des Talking Heads ou LCD Soundsystem. On ne saurait trop vous conseiller d’aller prêter une oreille à leur premier album Exactly What It Seems, sorti en avril dernier chez Submarine Cat Records. On bouillonne d’impatience de voir le Parc Expos se transformer en dancefloor.

Ce projet genevois mené par Roxane Dumont au chant et Inès Mouzoune à la basse et aux claviers tisse une pop électronique riche en influences culturelles. Avec Yavor Lilov à la batterie, le trio mêle farsi, espagnol et français sur des rythmes qui oscillent entre rock, disco oriental, cumbia psychédélique et dembow caribéen. Une ouverture musicale sur le monde salvatrice par les temps qui courent.

Saigon Soul Revival, collectif vibrant de Hô Chi Minh-Ville, redonne vie à la pop vietnamienne d’avant 1975, époque où la ville s’appelait encore Saïgon. Entre chants envoûtants et rythmiques groovy, leur musique fusionne les standards vietnamiens d’hier avec le rock, la soul et le rhythm and blues qui faisaient vibrer le pays dans les années 60, avant d’être interdits. Avec leurs sonorités hybrides et une touche de dàn nguyệt, un instrument traditionnel millénaire, ils revisitent un héritage musical trop longtemps oublié. Invitation au voyage garantie.

Premier concert en France pour les New-Yorkais de TVOD (Television Overdose), qui auront la délicate mission de tenir éveillés avec leurs lignes de basse et leur punk rock, les festivaliers encore présents à 5h du matin. Un peu de boulot pour les ostéos rennais en perspective…

Retour à Rennes pour ces Londoniens multi-instrumentistes qui, après un passage remarqué à l’UBU en avril dernier, viendront bercer majestueusement le parc expo avec leur pop onirique et bigarrée, naviguant entre rock alternatif et électronique expérimentale, où se mêlent textures atmosphériques, intensité brute et créativité ludique. On ne demande qu’à rêver.

Le frontman de Foals, Yannis Philippakis, s’offre une escapade du côté de Lagos avec son side project, béni par les fûts et les baguettes du pape de la rythmique afrobeat Tony Allen. Une rencontre dans un studio en 2016 va déboucher sur plusieurs sessions, auxquelles viendront se joindre les musiciens Vincent Taeger, Vincent Taurelle et Ludovic Bruni. Ces rendez-vous donneront naissance à quelques chansons aux influences rock, funk et dub, mais ce très joli projet commun sera écourté par la disparition de Tony Allen en avril 2020, dont l’ombre planera sans aucun doute sur la scène du parc des expositions le 7 décembre. Cinq titres sont disponibles à l’écoute dans l’EP Paris-Lagos-London, publié en août dernier chez Transgressive Records.

La noirceur de Chalk, et son post-punk/noise hurlant, nous avait scotché au crash barrière lors de la dernière édition. Espérons que l’électro noise de leurs compatriotes irlandais YARD viendra avec leurs machines à nouveau nous décoller les oreilles et nous plonger jusqu’à 3h du matin dans la nuit électrique. Heures indues, rentrer tard…

Le cosmopolite anglais (un père syrien, une mère britannique, une enfance en Jordanie) viendra célébrer la sortie de son premier EP Pleasure Complex (Yotanka Records) sur la scène de la Salle de la Cité, et chauffer jusqu’à l’incandescence la soirée d’ouverture du mercredi 4 décembre avec sa disco pop sans frontières.

Les Rencontres Trans Musicales,
du 6 au 10 décembre à Rennes.
Infos et réservations > lestrans.com

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