SINGLE
NAPKEY • Sicilian Automata • (Napkey / Pschent)
Le duo Napkey est né d’une rencontre en 2012 à Shanghai entre Justine Rousseau et Benjamin Cholet, et qui se concrétisera musicalement en 2015. Benjamin tient ici la guitare, synthés, machines et voix, tandis que Justine joue de basse et chante.
Biberonnés dès leurs tendres enfances par les synthés de Jean-Michel Jarre, ils ont néanmoins injectés une dose de pop dans leur musique. On penserait facilement à Air, Phoenix, Kid Francescoli, The Dø et autres projets électro pop rétro-futuriste !
Car le duo a toujours été dans une logique de recherche et de questionnement sur l’avenir et le futur. Leur univers visuel toujours proche de la science-fiction reste un leitmotiv à leur travail. Le travail du romancier Isaac Asimov, notamment avec sa trilogie Fondation, n’y étant pas étranger.
Après un premier album sorti en 2017, 42, suivait l’année suivante Solstice. Le fil conducteur de ce dernier en était le personnage de SOL, un jeune robot à la poursuite d’une quête existentielle et enrecherche de sa part d’humanité. Avec ces deux albums, ils avaient déjà conquis plus de 60 millions de streams.
Dans Solstice, Napkey a fait appel aux Ateliers-Hère qui ont réalisé les tenues futuristes du duo pour les live. Un clip d’animation a été produit par Club Sandwich Club, duo de réalisateurs & illustrateurs pour le cinéma et la publicité.
En 2018, le duo expliquait : « Nous avons joué beaucoup sur un Omnichord, un instrument de Suzuki des années 80, sur notre album Solstice, mais cet instrument n’était pas vraiment pratique à manier sur scène. Nous avons donc réfléchi avec Gaëtan Brochier (ingénieur industriel diplômé de l’ENSCI) à une manière de transformer cet instrument pour qu’il soit plus simple à jouer, plus beau et plus cohérent avec notre univers. Nous avons donc décidé de re-créer ce synthétiseur mythique nous-même, le Napkeychord, avec un micro-processeur et des circuits imprimés par nos soins, sur-mesure. Nous avons créé un instrument entre la guitare et le synthétiseur, possédant un manche de boutons d’accords, une « strumplate » à touché capacitif, et un synthétiseur. »
En quelques chiffres, ce projet a impliqué :
- 1 an et demi de travail, de la conception à sa réalisation
- 14 planches de peuplier
- 15 prototypes de circuits imprimés
- 300 mètres de câbles à souder pour le prototypage
- 1m2 de cuir
- 2m2 de plexiglass
- Plusieurs nuits de codage
Et pour les composants impliqués…
- 4 circuits imprimés sur-mesure
- 2 câbles MIDI
- 1 câble jack 6.35mm
- 1 batterie de téléphone (20000mah)
- 1 synthétiseur module Waldorff Streichfett
- 18 boutons poussoir
- 1 micro-processeur Teensy 3.2
- 1 nappe de connection
S’ils se sont toujours interrogés sur l’humanité et son devenir, sur la robotique et l’intelligence artificielle, avec Nectar, l’EP qui est sensé voir le jour en octobre, Napkey continue cette quête.
Un premier single en est issu le 18 mars dernier, « Where do you go ? », où les images du clip vidéo ont été entièrement réalisées par le duo, image par image élaborée au feutre.
Aujourd’hui le duo dévoile un deuxième extrait mélancolique, « Sicilian Automata ». Et ils ne dérogent pas à leur règle, celle de stimuler le questionnement, celui d’un monde synthético-futuriste.
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